Growners, une vision moderne des bureaux du monde d’après - Alternativ

Quel est l’impact de la pandémie sur l’immobilier de bureau dans l’espace urbain ? Le télétravail doit-il survivre à la crise ? Comment encourager le retour des employés au bureau ? L’avenir des quartiers d’affaires en ville est-il en jeu ?

Pour Eric Bastin, CEO de Growners, le bureau professionnel doit rester un endroit de socialisation. Aux PME, il propose des solutions concrètes pour envisager l’acquisition de bureaux, en phase avec le monde de demain.

Growners est une société de marchands de biens immobiliers, basée à Lasne dans le Brabant wallon. Son cœur de métier consiste à acheter des immeubles de bureaux et des entrepôts qui ont minimum 10 ans, en périphérie de Bruxelles-ville (la mobilité est au centre de leurs réflexions), pour les recycler ou pour les diviser en lots de 50 m² à 8.000 m² (l’offre est large !), avant de les remettre en vente ou à la location. Devenir propriétaire d’un bureau s’inscrivant pleinement dans l’avenir des bureaux… Voilà pour les présentations.

L’avenir est-il au télétravail ? Eric Bastin : « Je ne le pense pas. Le télétravail obligatoire est une chose, le télétravail délibéré, choisi, à la carte, une autre. Les deux ne sont pas comparables. De nombreuses études tendent à prouver que le retour des collaborateurs au travail se fera progressivement. Beaucoup de télétravailleurs souhaitent en effet reprendre le chemin du bureau, pour éviter de se sentir isoler, pour retrouver les échanges en direct avec les collègues, et pour se sentir valoriser par la direction, etc. La crise sanitaire sans précédent que nous venons de vivre, a eu un effet positif inattendu : elle nous a en effet révélé que le bureau est un endroit de socialisation. Il doit le rester, sous peine d’entraîner de la détresse psychologique chez certains télétravailleurs ! »

Mais les déplacements domicile-travail sont chronophages… « Vous avez raison. Choisir d’installer une entreprise dans un centre-ville congestionné est une aberration.  C’est pourquoi nous proposons à la vente, 90% de biens immobiliers qui se trouvent en périphérie du centre-ville voire au pied d’une gare, d’une autoroute à velo ou encore du ring de Bruxelles ! C’est un atout pour la mobilité ! »

Certaines études parlent d’un retour progressif des travailleurs dans les espaces de bureaux. Cela reste néanmoins un grand défi pour les entreprises ?  « Assurément ! C’est l’un des principaux défis que devront relever les entreprises au lendemain de la crise. Il faudra transformer les bureaux d’hier, en un environnement de travail attractif voire en un lieu de vie. Nous avons à ce propos missionné Alternativ pour la création d’une « Cellule-témoin » dans un immeuble à Diegem. Cette cellule, aménagée dans un hall grand comme une salle de gare, vise à montrer à nos clients comment les bureaux des entreprises peuvent être au cœur du bien-être au travail, pour peu que l’on accorde de l’importance aux aménagements des bureaux… »

Le Belge a une brique dans le ventre certes, mais il n’investit pas forcément dans le tertiaire ! « Oui mais le Covid-19 a inévitablement poussé les entreprises à s’interroger sur l’avenir du bureau… ». 

La reprise très progressive du travail ne tourne donc pas au casse-tête ? « Chez Growners, nous sommes attentifs à la localisation des bureaux, donc à la notion de mobilité, et aux prix hautement concurrentiels des bureaux que nous proposons. En proposant des immeubles « recyclés », on est loin des prix des bureaux neufs du centre-ville, évidemment ! De surcroît, nous proposons des lots dont la surface est adaptée à la demande ! Les clients peuvent même imaginer décentraliser des unités de travail en différents lieux… »

Quelle est votre cible ? « Les scale-up et les PME de taille moyenne (de 2 à 100 personnes) qui souhaitent acheter un bureau – financé par leur société, donc – et en conséquence, augmenter leur patrimoine immobilier. Notre business model permet à une PME de devenir propriétaire de son bureau pour un loyer équivalent au remboursement d’un crédit bancaire ! C’est tout bénéfice ! », conclut avec enthousiasme, Eric Bastin.

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